Un recyclage automobile en plusieurs étapes
Recyclage automobile : des pièces toxiques
Auparavant, on voyait fréquemment des voitures abandonnées dans la nature ou jetées dans un ravin : heureusement, cette pratique est maintenant révolue. Chaque année, 1,5 million de véhicules se retrouvent hors d’usage (VHU) dans l’hexagone, leur recyclage est donc un enjeu environnemental important.
Les VHU sont considérés comme toxiques, car ils contiennent, entre autres :
- de l’huile de vidange ;
- une batterie ;
- un fluide de climatisation ;
- et des éléments explosifs comme des airbags qui imposent un recyclage strict.
Dans la nature, ces éléments peuvent libérer des substances dangereuses dans le sol et les eaux ou occasionner des accidents.
Destination des véhicules usagés : casse ou professionnel
Si votre voiture ne fonctionne définitivement plus, il existe deux solutions pour vous en débarrasser :
- L’apporter chez un professionnel agréé :
- gratuit hors frais de remorquage pour les voitures complètes ;
- une fois le véhicule confié au professionnel, son autorisation de circulation est annulée et l’ancien propriétaire dispose de 15 jours pour adresser sa déclaration de cession pour destruction à la préfecture.
- Faire appel à un démolisseur agréé, ce qu’on appelle la « casse ».
Recyclage auto : une filière vertueuse
La valorisation d’une voiture atteint 82 % de la masse du véhicule :
- les pièces réutilisées sont surtout les métaux, qui peuvent être récupérés et transformés en matières premières très prisées ;
- certaines pièces détachées sont utilisées pour réparer les véhicules encore en fonction.
La partie « non recyclable » concerne principalement les matières plastiques.
Le recyclage d’une automobile se déroule en plusieurs phases :
- récupérer les pièces réutilisables ;
- dépolluer le véhicule ;
- trier les matériaux ;
- recycler sous la forme de matières premières ;
- valorisation thermique et enfouissement (déchets ultimes, ne pouvant être recyclés).
Source : OOreka